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La confiance, pilier pour entreprendre et diriger avec altruisme


Entreprendre et diriger avec altruisme, rappelons-le, c’est en tant que dirigeant, entrepreneur, se donner toutes les chances d’être heureux, de contribuer au bien-être de ses collaborateurs et au changement positif du monde. Cet état d’esprit nous permet alors de développer une entreprise pérenne et consciente.


En quoi la confiance peut-elle s’ajuster dans cette vision de l’entrepreneuriat ?

Comment nous appuyer sur la confiance pour mettre cette philosophie de management en place ?


La confiance en entreprise, n’est ni une vue de l’esprit, ni une naïveté, puisque de nombreuses expériences déployés notamment par des chercheurs en sciences sociales et en psychologie du travail, nous confirment que la performance des collaborateurs est plus importante lorsqu’ils bénéficient d’une véritable confiance que dans le cas inverse. Il nous est également facile de constater cela dans notre entourage, notamment chez les enfants et les adolescents.

Ceci est compréhensible dans la mesure où lorsque nous accordons notre confiance, nous apportons à l’autre, de la reconnaissance sincère. Nous le reconnaissons dans sa capacité à faire, nous portons sur lui un regard positif. L’amélioration constatée des résultats est décrite par la théorie du célèbre effet Pygmalion.


Définition Wikipédia : L'effet Pygmalion (ou effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui provoque une amélioration des performances d'un sujet, en fonction du degré de croyance en sa réussite venant d'une autorité ou de son environnement. Le simple fait de croire en la réussite de quelqu'un améliore ainsi ses probabilités de succès.


Nous savons aussi que la reconnaissance est l’un des trois leviers dont la présence en entreprise est incontournable, pour faciliter la motivation des collaborateurs. Ce fait nous est confirmé d’année en année à travers les enquêtes réalisées auprès de milliers de salariés français.


Par effet « boule de neige », accorder de la confiance (avec la permission de faire des erreurs et la protection qui vont avec) renforce la confiance en soi chez les collaborateurs. Des salariés qui ont confiance en eux, consolident leur estime de d'eux-mêmes et éprouvent du bien-être. Ils sont ainsi moins impactés par le stress et la pression, que celle-ci soit réelle ou ressentie.

La confiance est alors, un état d’esprit à diffuser dans l’entreprise, en partant du dirigeant. Difficile de demander à des cadres d’instaurer la confiance, si ceux-ci n’en bénéficient pas eux-mêmes de la part de leur patron.

Les bénéfices de la confiance impactent directement la santé financière de l’entreprise. Elle diminue le turn-over et les arrêts maladie. Tout dirigeant connaît le coût direct (financier) et indirect des recrutements (investissement temps, en énergie et coûts cachés liés à l’intégration d’un nouveau collaborateur entre autres ...). Lorsque ceux-ci deviennent récurrents, l’impact sur l’entreprise peut être très important.


« La confiance aux autres est liée directement à la confiance en nous. Il est très difficile de l’accorder véritablement si nous n’avons pas assez confiance en nous. Je parle ici de la véritable confiance en soi, pas celle que nous affichons parfois, justement par manque de … confiance. Cette apparente confiance en soi, dictée par l’ego, est souvent sur-jouée. Elle peut alors nous faire apparaître comme suffisant ou prétentieux.

Ce socle solide de confiance intérieure nous aide à lâcher-prise sur nos doutes, nos peurs, nos croyances inadaptées quand nous avons besoin des autres. Dans le cas contraire, nous risquons de projeter sur eux nos propres peurs d’échouer. A l’opposé, nous pouvons avoir peur de l’intelligence de l’autre, nous pouvons craindre de perdre notre « suprématie » de dirigeant, notre autorité. Nous redoutons de montrer que nous ne savons pas tout (ah bon, nous ne savons pas tout ?).

Cette difficulté à faire confiance peut nous alerter sur un déficit de confiance en nous, lorsque parfois, entraînés dans le tourbillon du « faire », nous manquons de lucidité sur nous-même. » (*)


Vivre dans la confiance est bon pour l’homme quel que soit son rôle et son statut et nous pouvons tous y prétendre.

Ainsi, essaimer de la confiance dans son entreprise et en faire une valeur partagée s’avère bénéfique pour le dirigeant, pour ses collaborateurs et par contamination pour l’ensemble des acteurs de l’écosystème de l’entreprise. Les prestataires, les clients, les fournisseurs et les actionnaires trouvent eux aussi leur intérêt à collaborer avec une entreprise qui respire la confiance.

L’entreprise en elle-même est bien gagnante.

La confiance est donc un élément important à intégrer dans un mode de management altruiste.


Alors, OSONS LA CONFIANCE !


La suite … sur le « Comment déployer la confiance avec efficience ? » dans un prochain article.


Vos commentaires, remarques sont les bienvenus. Merci

(*) Extrait de mon livre à venir « Soyez un entrepreneur heureux. Entreprendre et diriger avec altruisme »



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